Réhabilitation de la route de Saint-Étienne-d’Escatte
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Constats et problématiques
Avant sa réhabilitation, la route présentait de nombreux dysfonctionnements. Le revêtement était très dégradé, rendant la circulation inconfortable et dangereuse. L’absence de signalisation claire marquant les entrées des riverains compliquait la distinction entre les espaces publics et privés. Par ailleurs, aucun aménagement n’était prévu pour les déplacements doux (ni trottoirs, ni bas-côtés, et la route était à double sens), ce qui exposait piétons et cyclistes à des risques accrus. Les infrastructures étaient inadaptées aux personnes à mobilité réduite, et la configuration de la voirie incitait les automobilistes à rouler à vive allure, renforçant ainsi une perception de « village-rue » où l’on ne fait que passer, au détriment de la centralité de la commune.
De plus, les traversées piétonnes et cyclistes étaient insécurisées, et les sorties privées ainsi que les accotements présentaient des dangers importants. Le stationnement était anarchique, contribuant à une mauvaise organisation de l’espace et à des conflits d’usages. Le patrimoine bâti et les espaces publics étaient sous-valorisés, tandis que la prédominance de la voiture pénalisait les autres modes de transport. L’absence d’aménagements paysagers et de perspectives urbaines qualitatives dénaturait l’entrée et le cœur du village, ce qui nuisait à son attractivité.
Contexte et objectifs du projet
La route de Saint-Étienne-d’Escattes est un axe structurant pour la commune de Calvisson, mais son aménagement présentait de nombreuses limites en termes de sécurité, de fonctionnalité et d’intégration paysagère. Le projet de réhabilitation vise à offrir un cadre de vie plus agréable et sécurisé en répondant à plusieurs enjeux majeurs. Il s’agit notamment d’améliorer la sécurité des usagers, en particulier des piétons et des cyclistes, tout en clarifiant la distinction entre l’espace public et l’espace privé. Un sens unique de circulation sortant a été retenu. L’organisation du stationnement a également été repensée afin de mieux répartir l’occupation de l’espace public. Enfin, une attention particulière a été portée sur l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et à l’intégration d’espaces verts.
L’inauguration officielle s’est tenue le jeudi 13 février en présence de Yann Gérard, secrétaire général des services de l’État, des conseillers départementaux Maryse Giannaccini et Marc Larroque, de Fabienne Dhuisme, présidente du Syndicat des eaux de la Vaunage, et de Patrick De Gonzaga, représentant de Territoire d’Énergie 30 – SMEG. Cette requalification, qui inclut également le renouvellement du réseau d’assainissement sur 435 mètres et l’enfouissement des réseaux secs, a été réalisée avec le soutien financier de l’État, du Département, du Syndicat des eaux de la Vaunage et de Territoire d’Énergie.
Un projet de requalification globale
Les travaux entrepris ont permis de remédier à ces problématiques et d’offrir un environnement plus sûr, fonctionnel et agréable. Les perspectives paysagères ont été mises en valeur avec l’intégration d’espaces verts et d’aménagements paysagers. Cette transformation améliore non seulement la circulation et la sécurité des usagers, mais participe aussi à l’embellissement de l’entrée du village et à son attractivité.